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May 28, 2023

Services correctionnels fédéraux anglais au Québec

Actualités

A propos de la recherche

Fin 2020, le projet Accès à la justice en anglais a sélectionné la question des services correctionnels fédéraux au Québec pour une recherche et une intervention approfondies après qu’une enquête préliminaire ait indiqué des disparités dans la disponibilité des services pour les délinquants anglophones.

Pour mieux comprendre le problème sous tous ses angles, nos recherches se sont concentrées sur quatre domaines clés :

1. Le cadre des règles applicables lois et politiques

2. le structure du Service correctionnel du Canada (SCC) et du système de justice pénale en général

3. Comment les délinquants naviguer à travers cette structure

4. le expérience vécue des personnes ayant interagi avec le système : cela impliquait d'interroger d'anciens détenus fédéraux et des prestataires de services pour mieux comprendre la réalité sur le terrain

En 2021, le projet a lancé une stratégie d'intervention visant à valider nos recherches et à créer des opportunités de collaboration et d'échanges avec différentes parties prenantes. Nous avons rencontré de nombreux organismes communautaires, des maisons de transition et des membres de différents comités consultatifs citoyens du CSC.

Quels sont les obstacles à l’accès aux services du CSC en anglais ?

Évaluation d'admission
Le parcours d'un détenu au sein du système correctionnel fédéral commence après sa condamnation, mais avant son placement dans un établissement correctionnel. À cette étape initiale, le Service correctionnel du Canada (SCC) procède à une évaluation afin de déterminer où le détenu sera placé et quels programmes correctionnels il devra suivre pour obtenir une libération conditionnelle. C'est à cette étape que le détenu doit choisir la langue officielle qu'il préfère utiliser (anglais ou français).

Au moment où notre recherche a été menée, l’évaluation d’admission présentait plusieurs obstacles à l’accès aux services correctionnels fédéraux en anglais :

Incertitude potentielle des détenus quant aux conséquences de leur choix de langue officielle (par exemple, la possibilité d’un placement dans un établissement francophone ou l’indisponibilité de programmes dans la langue choisie).

Des malentendus ou confusions potentiels peuvent survenir dans certains cas lorsque l’évaluation initiale d’un délinquant anglophone est effectuée par un francophone (quelques intervenants, notamment dans les organismes communautaires, ont corroboré ce problème).

Placement institutionnel
Une fois le détenu placé, il existe davantage d’obstacles potentiels à l’accès aux services correctionnels en anglais :Le « manuel du détenu » remis au détenu lors de son placement dans un établissement. Aucune politique n’exige qu’il contienne des informations concernant les langues officielles, y compris les ressources et autres informations pertinentes.

Les communications quotidiennes au sein de l’institution se font principalement en français. Lorsque des informations importantes doivent être traduites, des délais importants sont à prévoir pour les détenus anglophones.

Manque de programmes correctionnels obligatoires disponibles en anglais. Les détenus qui demandent des programmes en anglais doivent souvent attendre plus longtemps avant qu'ils soient disponibles ou être transférés vers des établissements hors Québec. Ils peuvent également être contraints de suivre le programme en français. La Commission des libérations conditionnelles du Canada tient rarement compte de cet élément lorsqu'elle décide d'accorder une libération conditionnelle ou une mise en liberté temporaire.

Des infractions disciplinaires peuvent résulter d'une mauvaise compréhension d'une ordonnance rendue uniquement en français. De même, les audiences disciplinaires peuvent se dérouler en français, l'arbitre ou l'avocat représentant le détenu fournissant des services de traduction. Cela peut donner lieu à une apparence de conflit d'intérêts.

Retards dans la libération conditionnelle
Tous ces éléments contribuent aux retards dans la libération conditionnelle des détenus anglophones, comparativement à leurs homologues francophones. Cela peut constituer une atteinte à leur droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de leur personne (art. 7). Charte canadienne) ainsi que leur droit de ne pas être détenus ou emprisonnés arbitrairement (art. 9 Charte canadienne).

Un plan d'intervention stratégique

Un résumé de haut niveau de notre stratégie d’information et de notre plan d’intervention stratégique sur cette question peut être téléchargé ci-dessous.

Accéder au plan

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