Libman : Avons-nous besoin de surveiller la police de la langue ?
Le Lion de Bourgogne rugit et les inspecteurs de l'Office québécois de la langue française reculèrent timidement.
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Bon, peut-être pas exactement, mais Toby Lyle, copropriétaire du pub de la rue Notre-Dame, a respectueusement résisté lorsque l'organisme de surveillance de la langue lui a demandé de modifier son enseigne pour la rendre plus française. Il a contesté, avec bon sens, leur interprétation excessive de la conformité de son enseigne à la loi linguistique. Face à la tempête médiatique qui s'ensuivit, l'organisme a fait marche arrière, admettant que l'incident était « une situation regrettable » et se disant « sensible aux réactions qu'il a suscitées » tant au sein du pub que du public. Même des chroniqueurs nationalistes québécois se sont demandé si l'OQLF n'était pas allée trop loin, évoquant la controverse du Pastagate de 2013, qui avait fait les manchettes internationales embarrassantes.